symptomes de l'exposition aux rayonnements - Pierre Dubochet

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Voici quelques symptômes dûs à l'exposition aux rayonnements non ionisants

L'irradiation au rayonnement non ionisant a des effets subjectifs et des effets pathologiques entre autres liés à des caractéristiques génétiques, à la fréquence, au type de modulation de l'onde, à la durée de l'exposition, à l'intensité du champ et à la dose totale reçue.

Absence de sensation et absence d'atteinte
L'irradiation au rayonnement non ionisant a potentiellement des effets subjectifs et des effets pathologiques partiellement liés à des caractéristiques génétiques, à la fréquence, au type de modulation de l'onde, à la durée de l'exposition, à l'intensité du champ, à la dose totale reçue, à la capacité de récupération et à un grand nombre d'autres variables.
À noter que l'intensité des symptômes et plus généralement le risque n'est pas lié directement à l'intensité du rayonnement, du fait de l'existence de fenêtres d'intensités et de fenêtres de fréquences, découvertes dans les années 1980.
              © Pierre Dubochet, ing. radio
              toxicologie des RNI
              10 octobre 2017
              mis à jour le 14 décembre 2021

              Rayonnements et déséquilibres physiologiques
              Il est courant aujourd'hui d'être exposé à des niveaux de rayonnements dans la gamme des microondes qui sont plus d'un milliard de fois supérieurs à ceux auxquels nos grands-parents ont été exposés. Ces rayonnements peuvent interférer avec la physiologie humaine. Quand ces interférences dérèglent des fonctions chimiques sur une trop longue durée, des équilibres physiologiques de l'organisme ne sont plus maintenus.
              Lorsqu'ils sont assez marqués, ces déséquilibres peuvent être ressentis sous forme de symptômes, variables chez les personnes, et variables dans le temps pour un sujet donné.
              Si le symptôme —par exemple un mal de tête, une sensation de chaleur sur la peau, un acouphène, etc.— survient lorsque l'on se trouve à un endroit donné, cela peut être une indication que nous nous trouvons dans un rayonnement qui nous perturbe.
              Lorsque nous sommes exposés, le symptôme met du temps avant d'être perceptible. Ce temps est lié à la capacité de l'organisme de maintenir l'homéostasie (équilibre physiologique), capacité qui varie en permanence. L'attention que nous accordons à la perception d'un symptôme entre aussi en compte. Lorsque l'exposition cesse, il est fréquent que le symptôme se prolonge.
              Le temps de maintien du symptôme après exposition est notamment fonction des capacités régulatrices de l'organisme. Plus le symptôme se prolonge après l'exposition, plus les capacités homéostatiques de l'organisme sont épuisées. Le symptôme peut se prolonger quelques dizaines de minutes, quelques heures et parfois plus d'une journée.
              Si vous êtes exposé sur votre lieu d'activité professionnelle et que vous êtes presque toujours à un poste fixe, le symptôme peut être plus marqué par exemple dès le mercredi après-midi, puis s'accentuer le jeudi et le vendredi. Le week-end —sans exposition— fait disparaître le symptôme car l'organisme cherche en permanence à rétablir les équilibres dès que le stress environnemental peut être maîtrisé.
              Un nombre de plus en plus grand de personnes se découvre des symptômes temporaires lors de l'usage d'un appareil, notamment un smartphone, une tablette ou un ordinateur portable. Beaucoup de ceux qui ressentent des symptômes refusent de croire qu'il existe un risque. Malgré des sensations incommodantes, certains continuent de s'exposer, car ils ne veulent pas renoncer à leur style de vie.
              À long terme, c'est une conduite à risques.
              Lorsque l'homéostasie de l'organisme ne peut plus être conservée, l'exposition aux rayonnements peut induire des troubles du rythme circadien —de circa: « proche de» et diem: «un jour». Cela désynchronise la chronobiologie de cycles: veille/sommeil, température, pression artérielle, fréquence cardiaque, production d'hormones, prise de nourriture, besoin d'uriner, etc.
                          Les femmes deux fois plus touchées que les hommes
                          Selon une étude de cas, les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à être touchées par l'intolérance aux rayonnements non ionisants. L'âge moyen où cette intolérance se déclare est compris entre 35 et 61 ans (Belpomme et Irigaray 2020).
                          Ces deux chercheurs disent que les techniques classiques d'imagerie du cerveau, la tomodensitographie du cerveau (le scanner cérébral TDM), l'imagerie par résonance magnétique nucléaire du cerveau (IRM) et l'angioscanner cérébral sont habituellement normaux chez les patients intolérants au RNI, de sorte que ces techniques ne permettent ni d'exclure cet état ni d'en poser un diagnostic.
                          Sur un panel d'environ 2'000 cas d'intolérance au rayonnement ou de sensibilité chimique multiple (MCS), l'étude citée plus haut classe les symptômes de 150 cas cliniquement évaluables, émis à partir de la base de données incluant une série de patients EHS ou MCS qui ont été étudiés avec les marqueurs biologiques.
                          Les symptômes chez les patients auto-déclarés EHS ont été comparés avec ceux d'une série de 50 sujets apparemment normaux, utilisés comme témoins. Ces symptômes ont également été comparés à ceux des patients se disant MCS et EHS/MCS. Ci-dessous, le classement des symptômes pour l'intolérance au rayonnement non ionisant:
                                      Symptômes observés, patients «EHS»
                                      Mal de tête (céphalée)
                                      88%
                                      Fatigue
                                      88%
                                      Dysesthésies (sensibilité augmentée ou affaiblie)
                                      82%
                                      Déficit de concentration  et d'attention
                                      76%
                                      Insomnie
                                      74%
                                      Chaleur, douleur à l'oreille
                                      70%
                                      Vertiges
                                      70%
                                      Perte de la mémoire immédiate
                                      70%
                                      Acouphènes (sifflement, bourdonnement d'oreille)
                                      60%
                                      Tendance dépressive
                                      60%
                                      Anomalies cardiovasculaires transitoires
                                      50%
                                      Myalgie (douleur musculaire)
                                      48%
                                      Déficit oculaire
                                      48%
                                      Trouble de l'équilibre
                                      42%
                                      Hyperacousie (sensibilité excessive de l’ouïe)
                                      40%
                                      Anxiété, panique
                                      38%
                                      Arthralgie (douleur articulaire sans lésion appréciable)
                                      30%
                                      Irritabilité
                                      24%
                                      Pensées suicidaires
                                      20%
                                      Emotivité
                                      20%
                                      Lésions cutanées
                                      16%
                                      Dysthermie globale
                                      14%
                                      Confusion
                                      8%
                                      Belpomme et Irigaray 2020

                                      Plus vous ressentez au quotidien les symptômes présents chez 70% et plus des patients «EHS», plus grande est la probabilité que votre exposition au RNI soit excessive.
                                      §
                                                  Des personnes irradiées par des rayonnements non ionisants se plaignent de (sans exhaustivité ni hiérarchisation) :
                                                  (mis à jour le 12 décembre 2021)
                                                  • céphalées périodiques ou constantes (maux de tête),
                                                  • fatigue chronique,
                                                  • difficultés à maintenir le sommeil,
                                                  • rêves insolites,
                                                  • somnolence diurne,
                                                  • baisse de l'attention,
                                                  • baisse de la concentration,
                                                  • baisse des facultés d'apprentissage,
                                                  • troubles de la mémoire à court terme,
                                                  • aphasie (trouble de l’expression),
                                                  • trouble du rythme circadien - de circa : « proche de» et diem : «un jour». Cela désynchronise la chronobiologie de cycles: veille/sommeil, température, pression artérielle, fréquence cardiaque, production d'hormones, prise de nourriture,
                                                  • acouphènes (sifflement dans une ou les deux oreilles),
                                                  • perceptions de tintements, de cliquetis qui ne relèvent pas de l'audition (encore perçus avec des bouchons d'oreille),
                                                  • hyperacousie (perception auditive augmentée de vibrations en grave fréquence, de bruits mécaniques),
                                                  • perte brutale et temporaire d'audition d'une oreille,
                                                  • douleurs dentaires chez le sujet portant des amalgames ou des implants,
                                                  • goût métallique en bouche,
                                                  • perte d'appétit,
                                                  • douleurs abdominales,
                                                  • eczéma,
                                                  • psoriasis,
                                                  • dermatites,
                                                  • peau froide,
                                                  • fourmillements, sensations sur la peau, démangeaisons,
                                                  • dermatoses qualifiées d'idiopathiques,*
                                                  • sensation de brûlure,
                                                  • transpiration des extrémités augmentée,
                                                  • troubles de la vision,
                                                    • ralentissement de l'adaptation de la vision en milieu sombre après éblouissement,
                                                    • fatigue oculaire,
                                                    • inflammation des yeux ou à l'arrière des yeux,
                                                    • vertiges ou sensations ébrieuses évocatrices de vertiges,
                                                    • syndrome des jambes sans repos,
                                                    • douleurs ou tensions musculaires,
                                                    • rhabdomyolyse (fonte musculaire grave),
                                                    • douleur aux alentours du cœur,
                                                    • irritabilité,
                                                    • hyperactivité (également chez les enfants),
                                                    • tension nerveuse,
                                                    • sentiments de peur,
                                                    • réactions hypocondriaques,
                                                    • dépression,
                                                    • insociabilité,
                                                    • troubles urinaires (miction impérieuse et fréquente),
                                                    • asthme,
                                                    • susceptibilité accrue aux infections virales (irritations de la gorge, petites fièvres et glandes de lymphes enflées, etc.),
                                                    • susceptibilité accrue aux infections fongiques,
                                                    • susceptibilité accrue aux infections bactériennes,
                                                    • exagération du terrain spasmophile ou dystonique (par baisse du taux de sérotonine cérébrale),
                                                    • complications ou aggravation de pathologies anciennes,
                                                    • augmentation de la sensibilité chimique,
                                                    • saignements de nez,
                                                    • diminution voire perte de la sensibilité de l'odorat,
                                                    • difficultés respiratoires,
                                                    • difficultés sexuelles,
                                                    • etc.
                                                    * dont la cause n’est pas connue.
                                                    L'exposition aux rayonnements non ionisants peut augmenter la fréquence de symptômes provoqués à l'origine par une autre exposition, par exemple un mal de tête provoqué par l'exposition à un agent chimique. L'exposition aux rayonnements non ionisants peut aussi prolonger la persistance d'un symptôme initié par une exposition tierce. En outre, elle peut faire ressurgir des douleurs liées à d'anciennes ou très anciennes fractures.
                                                    La liste proposée ci-dessus n'est pas exhaustive. Indicative, elle est basée sur de nombreux articles scientifiques. Elle est appelée à évoluer.
                                                                Ces publications complèteront utilement votre savoir :
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                                                                Dominique Belpomme et Philippe Irigaray, 2020, L' électrohypersensibilité  en  tant  qu'affection neurologique nouvellement identifiée et caractérisée : comment en faire le diagnostic, la traiter et la prévenir, Int. J. Mol. Sci. 2020, 21(6), 1915. Accès.
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