exposition aux ondes et système immunitaire - Pierre Dubochet

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L’exposition au rayonnement non ionisant peut affaiblir le système immunitaire

Antoine Béchamp s’opposait ainsi à Pasteur : «Il faut qu’un organisme soit malade pour qu’un microbe s’y crée et s’y multiplie». Dans un premier temps, la forme sévère de la COVID-19 ne semblait concerner que les personnes âgées ou déjà malades. À l’exception des enfants âgés de moins de neuf ans, la maladie dans sa forme grave et les décès touchent désormais toutes les tranches d’âge.

L’exposition au rayonnement non ionisant peut affaiblir le système immunitaire
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Le rayonnement non ionisant (RNI) est émis par tous les appareils sans fil ; il existe également à proximité des appareils électriques.
Dans un premier temps, la forme sévère du Covid-19 ne semblait concerner que les personnes âgées ou déjà malades. À l’exception des enfants âgés de moins de neuf ans, la maladie dans sa forme grave et les décès touchent désormais toutes les tranches d’âge.
Il existe d’autres personnes vulnérables (cancer, diabète, faiblesse immunitaire, hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires, intolérants aux rayonnements ‘EHS’ et maladies chroniques des voies respiratoires).
Le fait que l’exposition aux RNI peut affecter les fonctions du système immunitaire de l’homme est largement méconnu du public. En premier lieu, l’exposition peut causer une hyper activation du système immunitaire au risque de conduire à un état allergique ou pro-inflammatoire chronique. À long terme, l’atteinte des systèmes de régulation peut entraîner une immunodépression favorisant les infections.
              © Pierre Dubochet, ing. radio
              toxicologie des RNI
              conflit d'intérêts : aucun avec cet article
              21 mars 2020
              Modification de la viabilité des lymphocytes
              Une sollicitation provoquée par l’exposition chronique aux RNI sur une longue période peut dégrader les capacités immunitaires de l’organisme, en particulier en modifiant la viabilité des lymphocytes — une variété de globules blancs — ainsi qu’en diminuant le nombre de cellules tueuses (Natural Killer, NK) et de lymphocytes T.
              À l’Institut Karolinska en Suède, le docteur en médecine Olle Johansson déclarait en 2009 : «Le plus inquiétant pour moi, ce sont les expositions constantes et inévitables aux RNI (des téléphones cellulaires et des portables DECT, des lignes électriques, des technologies sans fil comme les Wi-Max et les Wi-Fi, etc.) partout dans notre vie quotidienne qui peuvent affecter l’ensemble de la santé de cette génération et des futures. Je m’inquiète spécialement au sujet des impacts sur le système immunitaire, notre seule et réelle ligne de défense contre la maladie».
              Les RNI peuvent diminuer la capacité de l’organisme à récupérer d’infections, notamment virales.

                          «Le plus inquiétant pour moi, ce sont les expositions constantes et inévitables aux RNI (des téléphones cellulaires et des portables DECT, des lignes électriques, des technologies sans fil comme les Wi-Max et les Wi-Fi, etc.) partout dans notre vie quotidienne qui peuvent affecter l’ensemble de la santé de cette génération et des futures. Je m’inquiète spécialement au sujet des impacts sur le système immunitaire, notre seule et réelle ligne de défense contre la maladie». Dr Olle Johansson

                          Recommandations :
                          — les données d’internet et des télécommunications peuvent être transmises par rayonnement «sans fil» ou par câble. Préférez les liaisons câblées.
                          — smartphone : faites court ! Évitez le streaming, évitez les connexions si la réception est mauvaise,
                          — éloignez-vous des routeurs internet et des stations de base DECT (photo ci-dessous) de 3 m au moins,
                          — utilisez le Wi-Fi le moins possible. Arrêtez-le (smartphone, tablette, routeur, PC...) après usage,
                          — évitez d’avoir en main plus que quelques instants un smartphone ou une tablette relié au chargeur lui-même branché sur le réseau 230 V,
                          — durant le sommeil : éteignez les routeurs. Éloignez smartphones, tablettes, montres connectées et enceintes connectées d’au moins 3 m.
                          Parfois, les émissions continuent malgré le mode avion. Utiliser une réglette de prises avec interrupteur pour éteindre Xbox, PS4 & Wii dont certains modèles émettent des microondes même en veille (appareil «éteint»).
                                      Références
                                      L’exposition aux rayonnements :

                                      • «inhibe l’activité de lymphocytes dits cytotoxiques» (Lyle et coll. 1983) ;
                                      • «diminue la prolifération des lymphocytes stimulés par des mitogènes» (microondes pulsées, Czerki) ;
                                      • a des «effets sur le système immunitaire — augmentation du nombre de PFC» [cellules produisant des anticorps] (Veyret 1991) ;
                                      • «augmente le nombre de cellules productrices d’anticorps dans la rate de souris mâles», (Elekes 1996) ;
                                      • «a eu un effet significatif sur la fonction immunitaire des souris» (Fesenko 1999),
                                      • «affecte les fonctions du système immunitaire» (Novoselova 1999) ;
                                      • provoque un «affaiblissement du système immunitaire chez l’homme» et entraîne «la réduction de la production de la mélatonine chez les rats», ce qui affecte le système immunitaire (Rapport explicatif ORNI 1999) ;
                                      • «a provoqué une chute des lymphocytes» (Boscolo 2001) ;
                                      • «affecte les lymphocytes humains et induisant un stress cellulaire» (Sarimov 2004) ;
                                      • «affecte les fonctions immunitaires des globules blancs» (Stankiewicz 2006) ;
                                      • «provoque un affaiblissement du système immunitaire» (Johansson 2009) ;
                                      • provoque des «différences significatives des concentrations en immunoglobulines» chez les souris (Sambucci et coll. 2010),
                                      • «chez les rats mâles, augmente la production d’interféron gamma (IFN – γ) dans les cellules de la rate» (Sambucci et coll. 2011) ;
                                      • «accroît la production de cytokines» (Genuis 2011) ;
                                      • «affecte l’expression de la cytokine» et «inhibe les fonctions d’activité des monocytes THP-1» ; (CY 2012) ;
                                      • «inhibe certaines fonctions immunitaires» (Military Institute of Hygiene and Epidemiology, Warsaw 2013) ;
                                      • «modifie des réactions immunitaires» (Lerchl et coll. 2015) ;
                                      • «compromet le système immunitaire des rats» (El-Gohary 2017).
                                                  Hypothèse :
                                                  «Cette hypothèse propose qu'un des moyens par lesquels les champs électromagnétiques artificiels ont le potentiel de perturber l'homéostasie du système immunitaire consiste à ouvrir les canaux voltage dépendants et à augmenter pathologiquement les niveaux intracellulaires de Ca2+, ce qui entraîne des niveaux intracellulaires pathologiques des espèces réactives de l'oxygène, qui à leur tour ont le potentiel d'inhiber la calcineurine, laissant l'organisme de plus en plus susceptible de contracter des infections opportunistes» (Doyon et Johansson 2017).

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