Swiss TPH 2 - Pierre Dubochet

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Étude HERMES | Le rayonnement des téléphones portables peut affecter la performance de la mémoire des adolescents

L’étude montre que l’exposition cérébrale chronique aux rayonnements d’un téléphone portable durant un an peut avoir un effet négatif significatif sur le développement des performances de la mémoire figurative d'adolescents. Les adolescents qui téléphonent le plus (la moyenne autodéclarée étant de 17 minutes par jour) avec le Natel collé à l’oreille droite présentent au fil des mois de plus mauvais résultats.

© Pierre Dubochet, ing. radio
toxicologie des RNI
21 juillet 2018
mis à jour le 22 juillet 2018
Etude HERMES | Mes commentaires
Lecture : 2 min 20 | 680 mots
Selon ce que j’en sais à ce jour, l’étude HERMES —comme des milliers d’autres avant elle— prouve la nocivité des rayonnements auxquels nous sommes quotidiennement soumis. Une fois encore, il est urgent que les valeurs limite d’exposition soient abaissées.
Les études sont centrées exclusivement sur les changements des variables choisies. Il n’est pas tenu compte d’autres effets.
La complexité de l’interaction onde-matière et en particulier les innombrables réflexions entraînées au niveau des interfaces tissulaires, l’hétérogénéité de l’action électrique intratissulaire, la complexité des différentes réactions du sang, des organes ou des os entraînent une cascade d’effets imprévisibles.
Si l’étude HERMES montre une relation entre l’exposition à un téléphone mobile et la mémoire, il ne fait aucun doute que d’autres effets se sont produits simultanément.
Selon des études récentes, les enfants reçoivent un portable vers 11 ans en moyenne. L’étude HERMES montre que trois à quatre années d’exposition en moyenne ont suffi pour entraîner un trouble cognitif malgré un faible temps de communication quotidien.
Le rayonnement des conversations téléphoniques rompt durablement des équilibres biologiques
Dans le domaine de la protection des personnes, l’exposition au rayonnement d’un téléphone portable en communication est qualifiée de fortement ou d’extrêmement significative selon la qualité de la connexion.
La réaction de stress déclenchée par l’exposition démarre une opération d’analyse comparative dans le cortex et dans le système limbique destinée à trouver en mémoire des données expérientielles sur un stress similaire et l’action qui l’a neutralisé, notamment grâce à la sécrétion d’hormones.
Chez certaines personnes, les actions à entreprendre n’étant pas connues ou pas exécutables, les systèmes adoptent une réponse inadéquate. Parfois, la réponse accroît l’impact négatif de l’exposition.
L'étude HERMES, par le fait que l’exposition entraîne des effets sur la mémoire figurative (et donc un effet n’arrive jamais seul) après quelques mois déjà prouve deux évidences indiscutables :
  1. Les mécanismes d’adaptation du système nerveux central, du système nerveux périphérique et du système endocrinien n’ont pas trouvé la réponse adaptée au maintien des équilibres biologiques,
  2. Le temps de non-exposition n’était pas suffisant pour réparer les lésions.

«Les adolescents qui téléphonent le plus avec le Natel collé à l’oreille droite présentent au fil des mois de plus mauvais résultats».

Le rayonnement impacte la capacité de régulation oxydative et nitrosative
Dans le domaine de la protection des personnes, l’exposition au rayonnement d’un téléphone portable en communication est qualifiée de fortement ou d’extrêmement significative selon la qualité de la connexion.
La réaction de stress déclenchée par l’exposition démarre une opération d’analyse comparative dans le cortex et dans le système limbique destinée à trouver en mémoire des données expérientielles sur un stress similaire et l’action qui l’a neutralisé, notamment grâce à la sécrétion d’hormones.
Chez certaines personnes, les actions à entreprendre n’étant pas connues ou pas exécutables, les systèmes adoptent une réponse inadéquate. Parfois, la réponse de l'organisme accroît l’impact négatif de l’exposition.
L'étude HERMES, par le fait que l’exposition entraîne des effets sur la mémoire figurative (et donc un effet n’arrive jamais seul) après quelques mois déjà prouve deux évidences indiscutables :
  1. Les mécanismes d’adaptation du système nerveux central, du système nerveux périphérique et du système endocrinien n’ont pas trouvé la réponse adaptée au maintien des équilibres physiologiques,
  2. Le temps de non-exposition n’était pas suffisant pour réparer les lésions.
Le rayonnement des conversations téléphoniques rompt durablement des équilibres biologiques
Il existe aujourd’hui des preuves croissantes que l’exposition aux RNI a un impact majeur sur la capacité de régulation oxydative et nitrosative.
Le stress oxydatif/nitrosatif est «reconnu comme un facteur de base dans un large spectre de désordres dégénératifs humains incluant des maladies des artères coronaires, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et le vieillissement» (Microwave News 1995).
Les mécanismes de réparation de l’organisme feront disparaître les effets de l’exposition si les adolescents changent leur comportement de sorte que leur exposition devient non significative ou faiblement significative.
Si les adolescents continuent à s’exposer de la même manière, il est probable que des foyers inflammatoires vont prendre de l’ampleur. Après une période difficile à évaluer, différentes ressources du système nerveux et du système endocrinien risquent l’épuisement.
Cette détérioration de l’état fonctionnel provoque à la fois une fatigabilité et un terrain favorable à des sécrétions maximales en glucocorticoïdes —hormones du stress— à l’effet immunosuppresseur.
Le système immunitaire risque à son tour d’être déprimé, ce qui limite sa capacité à éliminer toute cellule tumorale susceptible d’apparaître en permanence dans le corps. Un organisme improprement épuré de substances étrangères devient accablé de pathologies.
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Références
1. Étude du Swiss TPH : A prospective cohorte study of adolescents' memory performance and individual brain dose of microwave radiation from wireless communication. Environmental Health Perspectives. À publier le lundi 23 juillet.
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